Les céréales en Pays de la Loire

Les céréales sont un des moteurs de l’économie des Pays de la Loire. À travers ses différents métiers, la filière céréalière y emploie 37 200 personnes, génère 1,8 milliards d’euros de valeur ajoutée et contribue aux grands équilibres territoriaux. 

Chiffres-clés de la région Pays de la Loire

  • 5,3 millions

    de tonnes de céréales produites

  • 16 800

    exploitations céréalières

  • 37 200 emplois

    dans la filière céréalière

Les autres chiffres de la culture céréalière de la région

  • 25 600 exploitations agricoles dont plus de 16 800 cultivent des céréales 
  • 32 % des surfaces agricoles dédiés aux cultures céréalières 
  • 2e région française pour la production d’aliments pour animaux 
  • 42 moulins 
  • 28 biscuiteries 
  • 82 % des Ligériens ont une image positive de la culture des céréales dans leur région* 

* Source : Viavoice-Intercéréales, 2020

  • Vignette production Pays de la Loire
    Ⓒ Intercéréales

    Terre d’élevage et de productions végétales diversifiées, la région des Pays de la Loire est, par son histoire et ses atouts naturels, profondément liée au monde agricole et agroalimentaire. La filière céréalière en est une composante majeure, affichant une récolte annuelle de l’ordre de 5,3 millions de tonnes (Mt) composée du blé tendre (2,7 Mt), de maïs (1,5 Mt), d’orge, de blé dur et de triticale

    Sur ce territoire de 3,2 millions d’hectares couvert à 40 % par les milieux naturels (forêts, zones humides, prairies), la surface agricole utile (SAU) représente plus de 2 millions d’hectares (Mha), soit la 3ème plus importantes de France. Les céréales, cultivées sur 32 % de la SAU, y cohabitent avec une grande variété de cultures végétales : oléoprotéagineux, vignobles, vergers, productions horticoles et semencières… 

    On y trouve principalement du blé tendre (380 000 ha) et du maïs (156 00 ha) ainsi que, sur des surfaces plus réduites, de l’orge, du blé dur et du triticale qui témoignent de la diversité des modèles agricoles régionaux. De plus, les agriculteurs céréaliers sont très orientés vers les marchés émergents, comme le quinoa, ou à fort potentiel de développement, à l’image de la production bio. Avec plus d’un millier d’exploitations produisant des céréales sous label bio, la région se classe au 5e rang national dans ce domaine. 

    Préserver les paysages et l'environnement

    Des bocages du Perche aux rives de la Loire, des marais vendéens aux coteaux angevins, les Pays de la Loire bénéficient de conditions naturelles et pédoclimatiques très favorables au développement des activités agricoles. 
    Pour préserver ce territoire à forte orientation agricole (65 %), la filière céréalière a engagé depuis plus de 15 ans des actions en faveur du maintien de la diversité des paysages, de la préservation des sols et de la biodiversité.

    L’agriculture et la forêt sont les seuls secteurs économiques qui captent plus de CO2 qu’ils n’en émettent. Chaque année, les céréales cultivées en Pays de la Loire captent 17,7 Mt eq CO2.*, soit plus de l’équivalent des émissions des secteurs du transport routier et de la combustion dans les industries réunis. La profession agricole, et la filière céréalière en particulier, multiplient les initiatives en faveur de l’environnement : bandes enherbées le long des cours d’eau, utilisation d’outils de pilotage pour ajuster les apports d’azote, couverts végétaux pendant l’hiver...
    En outre, la filière régionale bénéficie des travaux de recherche et d’expérimentation de la station expérimentale de l’institut technique de la filière, Arvalis, de la Jaillière (Loire-Atlantique). Ses travaux sont notamment orientés sur l’innovation agronomique et l’environnement. 
    * Solde net incluant les quantités de CO2 émises par et pour la culture. 

  • Vignette collecte Pays de la Loire
    Ⓒ Intercéréales

    En Pays de la Loire, les activités de collecte, de stockage et de commercialisation des grains sont structurées autour d’une centaine d’acteurs, coopératives ou entreprises de négoce, répartis sur tout le territoire. Si la plupart d’entre eux sont généralistes, souvent de taille importante, certains ont choisi de se spécialiser sur des marchés ciblés : quinoa, bio… 
     

    Les conditions de stockage font l’objet de démarches spécifiques afin de garantir des qualités techniques et sanitaires répondant aux plus hauts standards exigés par les transformateurs, tant au niveau local que sur les marchés export. 
     

    Les organismes stockeurs remplissent également une mission de conseil et d’expertise auprès des agriculteurs : choix des variétés et des semences, pratiques culturales, réponse aux demandes du marché… Cette action contribue à renforcer les liens techniques et économiques entre les producteurs de céréales et le monde industriel, en alimentaire comme en non alimentaire. 

    Une vocation exportatrice

    Dotée d’une façade maritime de 450 km, la région dispose de plusieurs ports qui facilitent les échanges commerciaux et représentent un atout pour l’exportation des grains : Nantes, Saint-Nazaire, Montoir-de-Bretagne, Les Sables d’Olonne. 15% des exportations nationales de pain, viennoiseries et de pâtisseries fraîches son exportés via ces ports. 

    Les céréales françaises qui transitent par ces terminaux portuaires sont exportées en direction du Portugal, de l’Espagne mais aussi de l’Algérie, de l’Égypte, du Yémen ou du Royaume-Uni. Cette activité génère de nombreux emplois dans les fonctions logistiques et de négoce. 

  • Vignette transformation Pays de la Loire
    Ⓒ Intercéréales

    La qualité et la régularité des production céréalières des Pays de la Loire ont favorisé le développement d’une industrie de première et seconde transformation puissante et diversifiée, avec certaines entreprises leaders sur leur marché. 
     

    Les Pays de la Loire sont, avant tout, une grande région meunière, dotée d’une forte concentration de moulins : 42 unités écrasent chaque année plus de 700 000 t de blé tendre. 36 % des farines produites sont destinées à la panification, 56 % aux autres industries agroalimentaires de la région : 28 biscuiteries, 95 boulangeries-pâtisseries industrielles, 7 industries de panification croustillante et moelleuse… 

    Sur cette terre d’élevage où les productions bovines, porcines et avicoles restent prépondérantes, le secteur de la nutrition animale occupe une place dominante, au 2e rang de la production française d’aliments pour animaux. Actrice à part entière du dynamisme de ce secteur, la filière céréalière régionale fournit chaque année près de 1 Mt de matière première aux 45 unités de production implantées dans les Pays de la Loire. 

    Toutes activités confondues, de la production à la transformation en passant par la collecte et le négoce, la filière céréalière régionale génère 36 200 emplois qui, souvent enracinés en zone rurale, contribuent au maintien des équilibres territoriaux. 

    La qualité "du champ à la table"

    La région Pays de la Loire est un leader français et européen pour la production alimentaire sous signes officiels de qualité et d’origine : Label Rouge, AOC/AOP, IGP, AB… Ainsi, les pains, brioches, biscottes, pains d’épice ou gâteaux secs bénéficiant d’un label bio ou d’origine que l’ont trouve dans le commerce sont le plus souvent issus de la filière céréalière ligérienne. 

    La traçabilité des produits, la sécurité alimentaire, la qualité sanitaire et l’innovation sont au cœur des pratiques et de l’organisation des acteurs de la filière céréalière qui, à travers cette approche exigeante de la chaîne de production, se mobilisent pour offrir la meilleure réponse aux attentes des consommateurs. En outre, les entreprises agroalimentaires ligériennes se sont fédérées, depuis 2004, sous la bannière de LIGERIAA, association régionale des industries alimentaires des Pays de la Loire, en vue de favoriser l’échange d’informations et d’expériences sur les nouveaux enjeux agroalimentaires. 

    La région compte de nombreuses spécialités qui s’appuient sur les céréales pour enrichir son patrimoine gastronomique : préfou (pain peu levé garni d’ail et de beurre), fouaces, volailles Label Rouge nourries aux grains, biscuit nantais, brioche vendéenne...  Et l’histoire retiendra que c’est à Sablé-sur-Sarthe que sont apparus, en 1670, les premiers sablés, ces biscuits secs très appréciés de Louis XIV et de son célèbre pâtissier, Vatel. 

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